Comme son nom l’indique, l’hypercholestérolémie se caractérise par un taux de cholestérol plus élevé que la normale dans le sang.
On a vu dans le précédent article sur le cholestérol que la personne sujette à ce trouble du métabolisme ne présente, dans la plupart des cas, aucun symptôme. De ce fait, son diagnostic relève entièrement de la compétence d’un médecin.
Il demeure toutefois très utile de connaître les nombreuses formes sous lesquelles l’hypercholestérolémie peut se présenter.
Diagnostic de l’hypercholestérolémie
Généralement, aucun signe externe spécifique ne révèle directement l’existence d’un cas d’hypercholestérolémie. Son diagnostic se fait surtout par un examen de sang du patient, qui devra rester à jeun durant 12 heures au moins avant d’effectuer le prélèvement.
Une fois l’analyse effectuée, deux sortes de taux en ressortent qui devront être comparés à certaines normes établies :
- Le taux du Low Density Lipoprotein ou LDL devrait être inférieur à 2 grammes par litre. Ce seuil peut, toutefois, varier d’un pays à un autre et dépendre aussi du fait que la personne concernée présente des risques cardiovasculaires ou non. Un taux élevé de LDL affiche une forte quantité de graisses issue des aliments, transportée vers les tissus cellulaires.
- Le taux du High Density Lipoprotein ou HDL. Ces lipoprotéines assurent le transport des excès de graisse vers le foie qui va les éliminer.
Un second bilan dit lipidique pourra être demandé dans le cas d’un cholestérol élevé dans le sang.
Les différentes formes de l’hypercholestérolémie
L’hypercholestérolémie peut être génétique ou non. Dans le second cas, elle est dite secondaire.
Le cholestérol élevé polygénique est le plus fréquent des cas de la première forme d’hypercholestérolémie. Mais il en existe d’autres. Ce trouble peut entre autres être dû à une mutation autosomale soit du gène qui code le récepteur des lipoprotéines soit de l’Apolipoprotéine E.
L’hypercholestérolémie peut également provenir d’une production trop élevée d’Apo B par le foie ou d’un déficit génétique d’Apolipoprotéine B100.
Le cas secondaire d’hypercholestérolémie est essentiellement la conséquence d’une mauvaise hygiène de vie. Il peut survenir avec l’obésité ou un régime alimentaire riche en matières grasses et le manque d’activité physique.
Une déficience hépatique peut aussi être la cause de l’hypercholestérolémie. Certaines maladies et des médicaments comme les corticoïdes peuvent également être des sources d’une surélévation du taux de cholestérol.
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