Le sucre n’a pas une très bonne réputation, en particulier dans le domaine de la perte de poids et celui de la santé. On l’accuse entre autres d’être la première cause de l’obésité et du diabète. Comme on le connait, cependant, cet exhausteur de goût se glisse dans divers aliments, parfois même de manière imperceptible. On le voit dans les aliments transformés, les produits naturels ou mis en conserve, les boissons, … bref presque partout. Il est quasiment impossible de l’éviter, puisque dernièrement, celui-ci est devenu l’allié de l’industrie alimentaire pour conserver ses produits. S’il n’est donc pas possible de l’éliminer de notre habitude alimentaire, apprenons donc à identifier ses différentes variantes pour mieux contrôler la quantité à consommer au quotidien.
Les sucres simples
Les différents types de sucre que renferment nos aliments de tous les jours se distinguent les uns des autres par leur composition moléculaire et la réaction métabolique qu’ils engendrent au cours de la digestion. Sont appelés « sucres simples » les variantes de sucre dont la composition chimique est simple ; autrement dit avec seulement un ou deux molécules. On les connait surtout sous les noms de « OSES » ou de « sucres rapides » car ils sont digérés et assimilés par l’organisme rapidement.
Je vous donne ici quelques exemples de sucres simples : le glucose, le galactose, le maltose, le lactose, le fructose et le saccharose ; qu’on trouve dans les fruits, le miel, le sucre roux et le sucre blanc, ou encore le lait. L’apport journalier recommandé par l’OMS en ce qui concerne la consommation de ces sucres rapides est de 10 à 15 % de la ration quotidienne.
Les sucres complexes
Les sucres complexes, communément connus sous le nom de « sucres lents », sont ceux composés de plusieurs molécules. Ceux-ci nécessitent plus de travail et de temps lors de la digestion. Il s’agit de l’amidon, de la cellulose et de la maltodextrine. L’on peut les trouver dans les pâtes, le riz, les céréales, la semoule de blé, les légumineuses et la pomme de terre. Il est indiqué d’en consommer environ 40 % de son apport nutritionnel journalier.
Les édulcorants
Les édulcorants, de leurs côtés, sont des produits de synthèse ou naturels, conçus pour remplacer les sucres rapides en raison de leur fort pouvoir sucrant, avec un apport calorique relativement nul. Ceux-ci sont, dernièrement, très conseillés au cours des régimes pour ceux et celles qui veulent manger sucré sans peur de grossir. Ils sont aussi appréciés pour leur propriété non cariogène, c’est à dire ne provoquant pas de caries. Leur consommation à forte dose ne demeure pas toutefois sans danger, selon certaines recherches.
Voici quelques exemples d’édulcorants les plus utilisés :
- Il y a le fameux aspartame, la nouvelle génération de la saccharine, un édulcorant très employé il y a plus de cinquante ans. Cette nouvelle molécule de synthèse, souvent rencontrée dans les produits dits « light » est dotée d’un pouvoir sucrant appréciable, avec un apport calorique zéro. Son utilisation peut être intéressante, mais il ne faut pas toutefois en abuser car cet édulcorant est connu pour favoriser l’accumulation de Phénylamine, pouvant entrainer divers troubles neurologiques, tels que la migraine, la dépression, les vertiges, la fatigue intellectuelle et les spasmes.
- Il y a aussi la stévia, que vous connaissez sûrement. Cette plante qui nous vient d’Amérique du sud est un excellent substitut du sucre, avec un apport calorique très peu élevé. Jusque-là, il n’existe aucune étude qui a démontré les effets néfastes de cet édulcorant sur la santé, à part son effet cariogène. C’est la raison pour laquelle, celui-ci est devenu un ingrédient très apprécié des fabricants de boissons sucrés et de sodas.
- Enfin, il y a le sorbitol et le mannitol, dans le groupe des polyols, qui apportent aussi un goût sucré à l’instar du saccharose, mais dont l’apport calorique est toutefois deux fois plus important que celui de ce dernier.
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